Au-dessus du fjord, une cabane de bois veille sur l’eau immobile.
Le vent semble s’être retiré, la lumière s’étend en nappes lentes sur les montagnes.
Tout respire à peine — un équilibre fragile entre silence et présence.
Je regarde ce paysage comme on écoute un murmure : attentif, patient.
L’eau émeraude au fond du vallon capte la lumière et la restitue, presque minérale.
Rien ne bouge, et pourtant tout vit, au rythme du regard.
Cette photographie appartient à la série “Norvège”, un travail sur la lumière boréale et la lenteur des espaces du Nord.
Chaque image cherche à saisir ce moment où le paysage devient presque intérieur.